Jean-Pierre Farkas. Journaliste Ecrit par amitié en 2005
Il arrive aux écrivains de radoter avant l’âge de l’Académie et aux musiciens parois de manquer de souffle avant la coda attendue. Avec les peintres, on est au moins sûr de les redécouvrir à chaque tableau. Ils jouent avec les couleurs, ils malaxent toutes les matières, ils font gigoter les formats et les volumes, et ce d’Expositions en Salons. C’est un peu comme la douce montée du Musée Guggenheim à New York, il suffit de se retourner légèrement en arrière pour obtenir, à titre, permanent une vue complète de l’artiste. De ses secrets, de ses fantasmes, de ses aveux. Thérèse Bisch m’en a fait voir de toutes les couleurs, de. Je l’ai connue Fauve, fille de Braque, sœur de Bacon. Elle a souvent remué sa palette, mélangé les huiles et les essences, mais elle a su me tenir prisonnier de son modèle permanent : la Femme. Dans la lumière, dans le feu, dans le grand vent, la Femme, celle-là même que nous aimons et dont nous rêvons tout au long de notre vie. Thérèse Bisch devrait encore nous surprendre. Vous aimerez certainement le tableau qu’elle a commencé ce matin. Il vous suffit d’attendre que sèchent les couleurs. »